Lundi le 13 septembre

Un chauffeur de la compagnie Safeway nous a conduits à l'aéroport de Newark. J’ai eu mal au cœur à cause de la façon dont il conduisait. Ce n’était pas un bon début pour notre voyage. C’était la première fois que nous volions avec la ligne Openskies qui a pris le relais de la ligne de L’Avion. Ça nous a presque autant plu que L’Avion, mais la cuisine, quoique acceptable, n’était pas aussi délicieuse que celle de leur prédécesseur L’Avion.

Mardi le 14 septembre

Nous avons atterri à l’aéroport d’Orly et notre arrivée a été très simple ; Les douaniers nous ont presque ignorés. Le chauffeur (que l’hôtel avait envoyé) nous attendait et nous a conduits à l’hôtel. Il conduisait bien (très doucement – je n’ai pas mal au cœur), mais il a pris un parcours très indirect et il a eu des difficultés pour trouver les bonnes rues afin d’arriver à notre hôtel dans la rue Jacob sans mon aide. On a mis une heure et demie au lieu de trois quarts d’heure comme d’ habitude.

L’Hôtel Millésime, rue Jacob (et ses employés) étaient comme nous nous en souvenions, charmants. Notre chambre au quatrième étage nous a beaucoup plu avec la vue sur les toits et le ciel. Ç’était même mieux que la chambre dans laquelle nous étions lors de notre dernière visite parce qu’il y avait une fenêtre dans la salle de bains. Il y avait du soleil partout dans le bâtiment, dans l’ascenseur (avec murs de verre) et dans notre chambre.

Nous étions tous les deux complètement épuisés et après avoir défait nos bagages, nous avons fait une sieste de trois heures. Quand nous nous sommes réveillés, j’ai téléphoné à notre fils David, à mes amis en France Susan (et Michel) et Nathalie (et Bernard) pour leur dire que nous étions arrivés sains et saufs.

Après tout que nous avions mangé dans l’avion nous n’avions pas beaucoup faim. Donc, nous ne voulions pas dîner dans un restaurant où l’on sert de la cuisine lourde et nous avons seulement pris des tartines (jambon, chèvre, tomates) et des cafés (pour moi un chocolat chaud) sur le terrasse du Boulangerie Paul rue de Buci.

En rentrant dans l’hôtel, il y avait dans notre chambre, une demie bouteille de champagne et une petite boite de macarons (cadeau de l’hôtel) que nous avons pris avec plaisir avant de se coucher.

Mercredi le 15 septembre

Nous nous sommes réveillés à onze heures ce qui était trop tard pour prendre le petit déjeuner de l’hôtel. Donc, nous avons pris un brunch d’omelettes (très bien fait) au café Jade rue de Buci, avec un café pour Al et une infusion pour moi. Quand nous sommes rentrés, il y avait une autre surprise de l’hôtel – un grand bol des fruits fraîs !

Nous nous sommes promenés au Bon Marché et à La Grande Épicerie pour acheter quelques choses. J’avais mal aux genoux et nous sommes rentrés en métro pour se reposer.

Le musée Delacroix se trouve juste au coin de notre hôtel sur rue de Furstemberg (une très jolie petite place) et nous l’avons visité. Ç’était aussi sa résidence et son atelier. Dedans il y avait une carte de toutes ses résidences et ses ateliers dans le quartier, parmi eux une au 20 rue Jacob en face de notre hôtel où son cousin Léon Riesener habitait. Il y avait beaucoup de belles peintures et statues, mais les deux qui m’ont frappée le plus sont ‘Le polonais’ de Delacroix et ‘Portrait de Mme Léon Riesener’ par son mari Léon. Nous avons aussi fait un tour de son petit jardin.

Apres avoir pris du repos dans notre chambre nous avons cherché un restaurant pour dîner dans les rues près du marché Saint-Germain où il y en a plusieurs. J’ aime les moules et il y a un restaurant de chaîne qui s’appelle ‘Léon de Bruxelles’ sur le boulevard Saint-Germain. J’étais curieuse et donc j’ai regardé la carte dans la vitrine quelques secondes. Quand nous avons tourné le coin de la rue, un jeune homme nous a demandé de lui accorder quelques minutes pour faire un sondage au sujet de cette chaîne de restaurants. D’habitude je ne fais pas ça à New York, mais pour moi c’était une opportunité pour parler français et j’ai accepté.

Après avoir répondu au sondage nous avons choisi le restaurant ‘Le machon d’Henri’. C’est très petit comme l’autre restaurant du même propriétaire au coin de la rue Princesse qui s’appelle ‘Le bistrot d’Henri’. Nous y avons dîné la dernière fois et c’était très bien. Nous n’avons pas été déçus par ‘Le machon d’Henri’ et nous nous sommes demandés si les deux restaurants partageaient la même cuisine entre du fait de la proximité de leurs emplacements. J’ai pris un jambonneau choucroute et Al a pris le foie de veau et nous avons partagé une carafe de vin rouge. Mon plat de porc était délicieux – je n’en ai jamais mangé un si tendre ! Nous avons fini avec des tartes aux pommes.

Jeudi le 16 septembre

Nous nous sommes réveillés de bonne heure à 7 h et donc nous sommes descendus dans la jolie cave de l’hôtel pour le petit déjeuner buffet. Il y avait beaucoup de choix. Nous avons mangé des yaourts, de la charcuterie, du fromage, du pain et des pâtisseries. Al a bu du café et j’ai bu une tisane. Il y avait aussi toute sorte de fruits frais et des céréales. La serveuse était très agréable et efficace. Comme tout le personnel de l’hôtel, elle parlait anglais, mais j’ai parlé français avec elle.

Je me suis rendu compte que ma montre ne marchait plus et j’ai demandé au concierge où se trouvait un magasin où je pourrais faire changer la pile de ma montre. Elle nous en a trouvé une rue St Andrè des Arts et un employé du magasin a changé la pile de ma montre.

Al et moi avons décidé d’aller au jardin des plantes à pied par les quais de la Seine. Nous avions fait la même chose il y a quelques années et nous pensions que ça nous aurait plu, mais malheureusement notre promenade de trois kilomètres m’a épuisée et m’a donné des douleurs de genoux. En entrant dans le jardin je seulement voulu me reposer (indéfiniment) !

Près de l’entrée du parc il y avait un snack-bar et des tables. Nous en avons profité pour nous reposer. Nous avons partagé un sandwich jambon fromage – Al avec un café et moi avec un jus de pomme. À la table à côté de la notre il y avait une famille (père, mère, jeune fils et bébé) new zélandais avec qui nous avons parlé en anglais.

Malgré mes douleurs nous avons fait un tour du parc – il y avait beaucoup de fleurs d’automne très colorées et décoratives. Nous avons aussi visité les serres qui viennent d’être réouvertes au public après une grande rénovation. Peut-être elles étaient impressionnantes, mais j’étais trop fatiguée pour les apprécier.

Nous avions besoin de toilettes, mais nous n’avions pas encore réussi à les trouver. J’ai demandé où ils se trouvaient au gardien du parc et il m’a dit d’entrer dans le musée d’histoire naturelle sur l’autre côté de ce bâtiment. Nous pensions que le musée était fermé parce que toutes les portes en face du jardin était fermées, mais sur l’autre côté nous avons trouvé une entrée très moderne pour ce vieux bâtiment.

Après les toilettes et malgré la fatigue, j’ai insisté pour regarder ce qui se trouve dans le musée. Heureusement il y avait des ascenseurs et nous avons débuté notre visite par le dernier étage. Il y avait des expositions sur l’évolution des insectes et c’était intéressant pour moi, principalement parce que toutess les explications et films étaient en français. Je les ai traduits pour Al, mais comme il était biologiste et comme il connaît bien les insectes, il m’a dit de ne pas le faire.

Au rez-de-chaussée du musée il y avait une grande collection d’animaux en taxidermie et nous les avons regardés superficiellement et puis nous nous sommes dirigés vers la station du métro le plus proche (un demi kilomètre) pour rentrer et nous reposer.

Apres un long repos, nous avons dîné dans un restaurant italien qui s’appelle César sur la rue Dauphine. J’ai pris la tagliatelle basilic et Al a pris une côtelette de veau à la bolognaise avec des verres de Chianti.

Vendredi le 17 septembre

Quand je me suis réveillée j’avais tant de douleur partout que je ne savais que faire pour que cela passe. J’étais si découragée que j’ai pensé ne plus voyager ! Une chose était certaine, je devais bouger le moins possible ce jour là.

Donc, après le petit déjeuner buffet nous avons effectué un tour en bateau (cadeau de l’hôtel) sur les Vedettes de Pont Neuf. Il y avait très peu de monde sur le bateau, il faisait beau et j’ai pu me reposer tranquillement. Il y avait un jeune couple anglais de Londres avec leur petit enfant et nous avons parlé avec eux de Londres et de Paris. L’homme nous a pris en photos avec l’en arrière-plan des rives de la Seine. Apres la croisière nous sommes restés assis dans le square du Verte Galant près de l’arrivée du bateau.

Puis je me suis sentie mieux et nous sommes allés à la librairie Gilbert Jeune sur le boulevard St. Michel. J’y ai acheté quatre romans (de Marcel Aymé, d’Eric Holder, de Romaine Gary et de Anna Gavalda) et deux B.D. des Simpson.

Je me suis à nouveau sentie à bout de force et donc nous sommes allés au café Malongo rue St. André des Arts pour s’asseoir et boire des bons capuccinos. J’ai aussi pris une tarte au fromage blanc et Al a pris une pâtisserie. Il y avait le wifi gratuite là-bas et j’en ai profité pour lire et écrire mes courriels.

Nous sommes rentré à l’hôtel et j’ai fait une sieste. J’ai reçu un coup de téléphone de mon amie Jan qui venait d’arriver de New York ce matin avec son mari Rob. Ils ont aussi fait une sieste.

Ensuite nous nous retrouvés avec Jan et Rob dans la réception de notre hôtel et nous avons dîné avec eux dans l’un de nos restaurants préférés le Temps Perdu rue de Seine. J’ai pris un confit de canard (mon plat préféré) et Al a pris un foie de veau (son plat préfère). Nous n’avions pas encore fait la connaissance de Rob et c’était un plaisir de parler avec lui et avec Jan. Nous avons passés une soirée très agréable.

Samedi, le 18 septembre

Ayant bien dormi le soir précédent je me sentais beaucoup mieux, mais je me suis promis de marcher moins et de prendre plus d’autobus et de taxis.

Apres le petit déjeuner j’ai parlé au téléphone avec mon amie Susan. Nous avons décidé de nous rencontrer devant le palais de Luxembourg à 14 heures pour la visite guidée du Sénat. Nous avons eu de la chance d’être à Paris pendant les journées européennes du patrimoine et le palais était ouvert au publique.

Al et moi avons fait une promenade dans le quartier et avons acheté une cravate pour notre fils David. Puis nous avons déjeuné au City Crêpes Café. J’ai pris une crêpe avec de la crème aigre et noix et Al a pris une crêpe complète (œuf, jambon, fromage).

Nous avons rencontré Susan à 14 heures et malgré la queue, nous sommes entrés au le palais de Luxembourg pour la visite guidée. C’est fantastique ! Il y a des salles très grandioses et impressionnantes, entre autres, les bureaux du président et des vices présidents du Sénat et la chambre du Sénat. Dans un de ces salons nous avons assisté à une conférence (en français) au sujet de l’histoire du bâtiment et surtout sur Marie de Médicis. J’ai tout compris et c’était intéressant pour moi et pour Susan, mais pas pour Al. Comme d’habitude, il nous a attendu avec patience. Il y a une statue d’Achille et sa mère dans cette salle et le conférencier nous a raconté l’histoire d’Achille et de son talon. Je ne savais pas que sa mère l’avait caché dans le quartier des femmes et qu’il avait séduit la fille du roi et que ça avait causé sa ruine. Le roi l’a expédié à la guerre et il est mort à cause de son talon vulnérable.

Susan nous a accompagnés à notre hôtel et nous nous sommes reposés jusqu'à l’heure du rendez-vous avec Michel (le mari de Susan) à la place Dauphine. Quand nous y sommes arrivé (quelques minutes en retard) Michel était là devant le petit restaurant la Rose de France. Il y avait quarante tables dehors et trois table dans la première salle, mais nous avons dîné dans la deuxième, la plus petite salle privée avec seulement une table pour quatre.

J’ai pris un kir (que j’aime beaucoup), des escargots de bourgogne et une paupiette de saumon. Al a pris un foie gras de canard et des souris d’agneau aux fruits secs. Susan a pris un pavé de rumsteck et Michel a pris un poisson du marché. J’ai partagé un demi de vin blanc avec Michel et Al a partagé un demi de vin rouge avec Susan. J’ai pris un crème brûlée et Al a pris une tarte tatin. La conversation était très agréable et c’était encore une soirée formidable. En plus j’ai trouvé un nouveau restaurant préfère à Paris. Nous nous sommes couchés tard.

Dimanche, le 19 septembre

Nous nous sommes réveilles tard, mais pas trop pour prendre le petit déjeuner.

Nos amis de Marseille Bernard et Nathalie sont arrivés à notre hôtel à 11 h trente. Touts les quatre, nous nous sommes promenés dans le quartier et avons déjeuné dans le bistrot St. André, rue St. André des Arts. Bernard et Nathalie ont pris des entrecôtes grillées, sauce béarnaise. Al a pris une soupe à l'oignon gratinée et j’ai pris seulement un kir et du pain. L’ambiance du restaurant nous a plu et Al et moi avons pensé y retourner.

Nous sommes allés à la rue de la Huchette pour situer le Caveau de la Huchette (une boite de swing jazz) et pour vérifier les heures, le prix d'entrée etc.

Al et moi avons voulu participer au tour guidée de la Sorbonne, mais la queue était trop longue. Il y avait moins de monde au musée de Cluny et nous l’avons visité. Le musée nous a tous les quatre ennuyé et nous l’avons quitté très rapidement. Heureusement c’était gratuit pendant les journées européennes du patrimoine.

Il faisait si beau que nous avons décidé d’aller au jardin de Luxembourg. Il y avait beaucoup de monde là-bas, mais ça nous a plu – il y avait une ambiance très festive dans le parc. Nous avons eu la chance de trouver quatre chaises dans la grotte devant la fontaine Médicis et nous nous sommes reposés quelques minutes, mais nous l’avons quitté quand nous avons entendu la musique qui venait du kiosque à musique. En arrivant au kiosque nous avons vu des musiciens et des danseurs de tous les côtés en costumes catalans. La musique nous a plu, mais pas les pas de danse qui étaient très banals et monotones. Bernard et Nathalie nous ont quitté pour se reposer dans leur hôtel et nous avons fait la même chose.

Quelques heures plus tard nous avons retrouvés Bernard et Nathalie dans la réception de notre hôtel et nous avons dîné dans notre restaurant italien préféré à Paris, Del Papa (autrefois dit Mezza Luna) rue de Buci. J’avais besoin de manger des légumes et donc j’ai pris une soupe de minestrone et une aubergine parmesan. Al a pris des tomates avec mozzarella et des linguini bolognaises. Bernard a pris des moules avec pâtes et Nathalie a pris une pizza. Nous avons partagé une bouteille de Valpolicella vin rouge. Pour le dessert Nathalie et moi avons pris des glaces et Bernard a pris des fromages. Al et moi avons pris des cappuccinos.

Enfin c’était l’heure d’aller au Caveau de la Huchette et nous nous y sommes rendus à pied. Au rez-de-chaussée il y a le guichet (12 euros pour y entrer) et le bar et dans le sous-sol il y a la piste de danse, l’orchestre et des banquettes en rond. La musique nous a beaucoup plu. C’était essentiellement de la musique de la Nouvelle Orléans avec un hommage au saxophoniste Sidney Bechet. Il y avait de très bons danseurs de swing – je pense que ce sont des habituées. Al et moi avons dansé le swing trois ou quatre fois et j’ai même fait danser Nathalie une fois. Bernard connaissait le bassiste de l’orchestre et ils se sont parlé pendant les pauses (ils se connaissaient du conservatoire de musique). Al et moi avons essayé de danser un fox-trot quand la musique était plus lente, mais tout le monde dansait le swing et ça nous empêchait de danser le fox-trot. J’aurais voulu beaucoup plus danser avec Al ou Nathalie, mais ils ne voulaient pas. Etant donné que je ne pouvais pas m’empêcher de bouger quand j’entendais la musique, j’ai dansé seule dans un coin. J’étais si heureuse et comme par magie je n’avais aucune douleur dans mes genoux – peut-être grâce aux hormones endorphines ! Nous nous sommes quitté à minuit et demi.

Lundi, le 20 septembre

Après le petit déjeuner on a projeter d’aller en métro pour rejoindre Bernard et Nathalie à leur hôtel près de la gare Montparnasse et quel désastre ! Nous avons mis au moins quinze minutes pour sortir de la station du métro Montparnasse. Nous avons suivit des panneaux de signalisation, mais ils nous ont dirigé n’importe où – monter les escaliers, descendre les escaliers – j’étais frustrée et à bout de force !

Enfin, après être sortis de la station du métro, et après avoir vérifié où nous nous trouvions, nous avons réussi à rejoindre Bernard et Nathalie devant leur hôtel. Je n’étais pas en état pour aller n’importe où et donc nous nous sommes assis sur une terrasse d’un bar pour prendre une verre. J’ai pris un kir (ma nouvelle boisson préféré), Al une noisette de café, Bernard une bière et Nathalie une bière panachée.

Après nous été réposés, nous avons pris le métro (d’une autre station) pour aller au place de la Bastille. Là nous avons cherché la promenade plantée (avec l’aide de la carte de Paris sur mon iPod). Nathalie et moi, nous l’avons vu dans le film ‘Before Sunset’ ‘Avant le coucher du soleil’ avec Ethan Hawke et Julie Delphy et nous voulions la voir. C’était exactement comme dans le film, mais un peu plus ennuyeux. Il faisait chaud et Nathalie et Bernard avaient faim. Nous avons descendus les escaliers, avons regardé des vitrines des magasins dans le ‘Viaduc des Arts’ (qui n’était pas de tout ce que je pensais), nous avons cherché un restaurant pour déjeuner.

Bernard est très doué pour trouver des bons restaurants (par instinct) et il a choisi un restaurant italien rue Daumesnil. C’était presque 15 h et le patron était en train de fermer, mais il nous a servi. Bernard, Nathalie et moi, nous avons pris des tagliatelles gorgonzola (avec noix) et Al a pris des cannellonis bolognaise. Nous avons partagé une bouteille de vin rouge.

Puis, nous avons fait une promenade au bord du port de plaisance du Canal St. Martin. C’était très dur pour moi de marcher sur des pavés ronds et avec la chaleur j’étais à but de force ! Bernard et Nathalie étaient sur le point d’entrer dans la station du métro quand j’ai dit que je ne pouvais pas prendre le métro. Al et moi, après avoir convenu avec eux de nous rejoindre à notre hôtel à 19 H 45, nous avons pris un taxi pour rentrer.

Encore une fois, j’étais complètement épuisée et j’ai fait une sieste. Quand nous sommes descende à la réception de l’hôtel, Bernard et Nathalie nous attendaient. Puis nous avons retrouvé Michel et Susan au restaurant Le temps perdu, rue de Seine. Al était la seule personne qui ne parlait pas le français et il nous a dit de ne pas se faire de souci pour lui et de parler librement en français. C’est ce que nous avons fait, mais de temps en temps Susan lui a traduit la conversation.

J’ai oublié ce que les autres ont mangé (désolé), mais j’ai pris le travers de porc - délicieux. Le serveur a pris des photos de notre petit groupe et nous avons conversé jusqu'à vingt trois heures. Enfin nous nous sommes dit au revoir et à la prochaine fois.

Mardi, le 21 septembre

Après le petit déjeuner nous sommes allés prendre l’autobus numéro 63 pour aller au Palais de Tokyo. En chemin, sur rue Saint-Sulpice, nous avons fortuitement rencontré Jan et Rob. C’était leur dernier jour à Paris et ils profitaient du beau temps pour se promener dans le quartier avant de partir pour l’aéroport. Nous nous sommes dit au revoir et à la prochaine fois à New York.

Nous avons trouvé l’arrêt d’autobus (en face de l’église de Saint-Sulpice) et je me suis assise à côté d’une dame d’un certain âge. Je lui ai demandé comment utiliser le ticket dans le bus et elle me l’a dit. Puis nous avons parlé de Paris et de New York. Elle était allée à New York seulement une fois et elle a dit que c’était vraiment impressionnant, mais qu’elle avait peur que les grattes ciels tombent sur elle !

Nous sommes descendus du bus place de l’Alma et avons pris quelques photos de la Flamme de la Liberté. Ce n’était pas parce que c’était proche de l’accident de Lady Di, mais pour la statue elle-même et le fait que c’est un symbole de l’amitié unissant les deux pays de la France et des États-Unis.

Puis nous avons marché le long de l’avenue de New York pour arriver au Palais de Tokyo et au musée d’art moderne de Paris. C’était certainement un bâtiment très élégant autrefois, mais maintenant c’est presque complètement couvert de graffiti et ça pue l’urine. Il y avait des adolescents partout sur les escaliers roulant sur des planches à roulettes. Ca ne ressemble pas à un musée, mais nous y sommes venus pour voir de l’art. Donc nous avons persisté et nous avons monté des escaliers et y sommes entrés.

Apres avoir payé au guichet, ce n’était pas du tout évident de trouver les expositions d’art, même avec le plan du musée. Il y avait des ascenseurs, mais ils étaient en panne. Nous sommes descendus les escaliers et avons essayé de suivre le plan. La première œuvre d’art que j’ai vue me semblait être de Modigliani, mais il y avait quelque chose de bizarre concernant cette toile – les couleurs étaient trop éclatantes et le dessin était maladroit ! Il y avait un symbole rond et rose à côté de ça avec les mots ‘Seconde Main’. L’explication c’est que parmi la collection permanente des œuvres d’art originales classiques, il y avait ici et là, des œuvres qui sont des sosies (des hommages et des contrefaçons). Nous n’avons vraiment pas aimé ces œuvres ‘Seconde Main’ à part qu’une boite ronde qui s’appelait ‘Merde d’artiste’ que nous avons trouvé très drôle. En fouillant nous avons trouvé de vrais œuvres d’art et quelques unes d’Utrillo, de Matisse et de Modigliani qui nous ont plu.

Puis nous sommes partis du musée en redescendant les escaliers qui puaient et nous avons marché le long de l’avenue de New York pour arriver aux jardins et aux fontaines du Trocadéro. En arrivant nous avons acheté des cornets de glace. L’homme qui nous les a servis a laissé tomber par erreur une serviette en papier et je l’ai attrapé en plein vol. Il m’a dit que j’avais de bons réflexes. Nous avons mangé les cornets sur un banc en face des fontaines.

Avant nous les avions vues seulement d’en haut près du Palais de Chaillot et de ce point de vue ça avait l’air d’être beau. Je l’avais aussi vu dans le film ‘La Doublure’ où il me semblait qu’il y avait un restaurant très chic là-bas. La réalité est que c’est un endroit en ruine ! S’il y avait un restaurant auparavant, il y avait longtemps parce que maintenant les murs sont pleins de fissures et les portes en fers décoratifs sont complètement rouillées.

Nous avons pris l’autobus pour rentrer et nous sommes descendus au pied du Pont des Arts sur la rive droite. En traversant la passerelle, nous avons remarqué que il y avait des cadenas partout fixés aux clôtures du pont. La plupart d’entre eux avaient des noms écrits sur leurs surfaces et aussi quelques uns avaient des cœurs en rouge. Nous y avons pris des photos et j’ai appris plus tard que la ville de Paris projetait de les enlever bientôt.

Quand nous étions en train d’arriver rue Bonaparte et de regarder les oeuvres d’art dans les vitrines des galeries, Al a remarqué une limousine noire de Rolls Royce avec des plaques d'immatriculation de Monaco qui était stationnée devant une galerie d'art. Par curiosité nous avons regardé à l'intérieur de la galerie. Ce qu’Al a observé étaient six jeunes hommes complètement habillés en cuir noir avec des chaînes partout, mais j’ai observé le couturier célèbre Karl Lagerfeld parmi eux. Il était habillé comme je l’avais vu à la télévision avec un costume noir, un col blanc et raide, une cravate flamboyant et sa queue de cheval blanche.

Un homme noir m’avait entendu dire le nom Karl Lagerfeld et il m’a dit ‘Bravo’ pour l’avoir reconnu. Nous avons eu une courte discussion avec lui en anglais au sujet de son pays natal le Sénégal. A ce moment là il y avait une foule qui s’est formée sur l’autre côté de la rue pour regarder fixement l’homme célèbre, ses gardes du corps et sa limousine.

Apres un repos nous avons dîné dans le restaurant Bistrot Saint-André dans lequel nous avions déjeuné avec Bernard et Nathalie l’autre jour. Nous avons tout les deux pris la soupe à l’oignon. J’ai choisi le filet de poulet framboise et Al a choisi l’entrecôte grillée sauce béarnaise. Après nous nous sommes promenés sur la rue Saint-André des Arts et avons regardé des choses intéressantes dans les magasins de la rue.

Mercredi, le 22 septembre

Après le petit déjeuner nous sommes allés à pied vers le Panthéon. J’avais tracé une route pour y aller en évitant trop de rues pentues. Ça nous a mené sur des rues très intéressantes que nous n’avions jamais vues comme la rue Monsieur le Prince. Là il y avait un très beau bâtiment où habitait Saint-Saëns le compositeur et bien sur beaucoup plus tard, Richard Wright l’écrivain américain.

Nous sommes entrés dans le Panthéon. Quel magnifique bâtiment ! Il y avait peu de monde et on a pu facilement regarder l’architecture et l’art de partout. Ça m’a rappelé l’abbaye de Westminster, mais beaucoup mieux parce que ce n’est plus une église et on peut fouiller partout sans être importun ! Nous avons suivi les murs de tous les côtés et avons regardé toutes les œuvres d’art en détail. J’étais à bout de forces, mais nous sommes descendu dans les sous-sols pour voir des tombes des gens célèbres. Je me suis rendu compte tout de suite que je ne pouvais plus bouger et je suis remontée pour rester sur un banc pendant qu’Al regardait des tombes.

Nous avons déjeuné en face au Comptoir du Panthéon. Nous avons pris tout les deux des croques provençaux. J’ai bu un kir et Al un vin rouge. Puis nous avons pris l’autobus pour rentrer et faire une longue sieste.

Nous avons dîné chez Del Papa. J’ai pris des risottos noix de Saint Jaques et Al a pris des linguini bolognaises. Nous avons bu une carafe de Valpolicella et après des cafés. Comme le soir précédent nous nous sommes promenés autour du quartier.

Jeudi, le 23 septembre

Après le petit déjeuner nous nous sommes promenés la rue Saint-André des Arts, et ce jour là nous avons acheté quelques petites choses dans les magasins, comme une paquet d’amandes au chocolat et trois colliers. Nous avons bu des cafés chez café Malonga et y avions profité du wifi gratuit pour lire mes courriels.

Après avoir pris un repos dans notre chambre nous avons mangé des glaces à Gelato Amorino rue de Buci. Puis nous sommes allés au square du Verte Gallant pour rester sur un banc et regarder le monde des alentours. Après ça nous avons marché boulevard Saint Michel et au coin du boulevard Saint Germain nous sommes tombés sur la manifestation contre la ‘reforme’ de la retraite proposée par le gouvernement. Ç’était très vif et bruyant ! On pouvait les entendre hurler les mots ‘Non au plan Sarko-Fillon - touchez pas à nos retraites - 40 ans sont déjà trop !’

Nous sommes rentrés et avons fait nos bagages pour le lendemain et notre retour à New York.

Le soir nous avons dîné au Temps Perdu. J’ai pris mon plat préfère le confit de canard et Al a pris le traverse de porc. Nous avons partagé une carafe de Côte de Rhône rosée. J’ai choisi un gâteau de riz au caramel et Al un caramel brûlée.

En rentrant dans notre chambre nous avons trouvé une demi bouteille de vin blanc (cadeau de l’hôtel) et nous l’avons bu avec des morceaux de chocolat noir. Ç’ était une fin parfaite d’une journée (et séjour) parfait !

Vendredi, le 24 septembre

Pendant toute la nuit il a plus des cordes et j’ai pensé que Paris pleurait de nous voir partir !

Le chauffeur (que l’hôtel avait commandé) est arrivé à l’heure et nous a conduits à l’aéroport d’Orly. Il conduisait bien et le parcours a été direct et rapide. Le salon de l’Avion à Orly était très agréable et il n y avait aucun problème avec le vol et j’ai bien profité du service. En arrivant à l’aéroport de Newark j’ai téléphoné au service de limousine 777 et c’était très efficace.

Pour Al et moi, le séjour était si parfait que nous avons décidé de ne voyager plus qu’à Paris et de ne loger qu’à l’hôtel Millésime !